Martine
petite maman
petite maman
Le 25 août 1870, tandis que Paris se prépare à résister au siège des armées allemandes, le marquis de Hertford, pair d'Angleterre, s'éteint dans son château de Bagatelle. Célibataire, le frère de Milord l'Arsouille laisse une immense fortune et une collection d'oeuvres d'art digne des plus grands musées nationaux. Ce patrimoine, assemblé par des générations d'une illustre famille de l'aristocratie britannique, va connaître un étrange destin. On trouve un testament dans un tiroir de la chambre du défunt. L'intégralité des biens revient à Richard Wallace, le secrétaire du marquis de Hertford.Qui est cet héritier inattendu d'une telle fortune, dont la collection londonienne, mondialement connue, porte le nom ? Cet homme effacé, abandonné quand il était enfant, puis recueilli par la mère du collectionneur dont il devint l'infirmier, serait-il un descendant illégitime de la famille Hertford ? Ce philanthrope, qui distribua sans compter des subsides aux assiégés parisiens pendant la guerre de 1870 et dota la capitale des fameuses fontaines Wallace, serait-il un usurpateur ayant détourné un héritage à son profit ?L'auteur nous révèle aussi l'histoire d'une dynastie fascinante. Proches des rois Georges III et Georges IV, de Talleyrand, de Junot, de Napoléon III, les Hertford ont défrayé la chronique : amours coupables, scandales, mariage secret, enfant illégitime
Derrière la fenêtre de son compartiment, un Français d’origine russe regarde les forêts d’Ukraine défiler. Autour de son cou, une croix
orthodoxe que lui a offerte sa mère. Dans un pays mis à feu et à sang par les fils de ses ancêtres, c’est sa mère russe qu’il porte contre
sa poitrine.
C’était déjà sa mère, et professeure de russe, qui l’accompagnait lors de son premier voyage scolaire à Kiev en pleine guerre froide. Ou, en
tant qu’interprète, pour son premier reportage dans la Russie des années 2000. Aurait-il pu l’imaginer alors interrogée par le KGB à
dix-sept ans à Sébastopol ?
À quelques centaines de kilomètres de ce train qui l’emmène aujourd’hui vers Kiev, un vieil Ukrainien marche sur un lac gelé. Lui aussi
porte une croix orthodoxe autour du cou. Ils ne se connaissent pas encore, mais bientôt ils vont partager un secret.
Une valse à trois temps, pour approcher le mystère des origines, entre fierté, désenchantement et renoncement. Une quête littéraire, intime
et universelle. Un regard unique.
Michael Hartung, qui tient un des derniers vidéo-clubs de Berlin, reçoit la visite d'un journaliste. Des dossiers exhumés de la Stasi
montreraient qu'un jour de juillet 1983 Hartung, à l'époque aiguilleur, aurait organisé l'évasion de 127 personnes vers l'Ouest dans un
train de banlieue. L'intéressé nie d'abord catégoriquement mais la tentation d'être un héros est trop belle... Les médias s'emparent de
l'histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais lorsqu'il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord
du train détourné, et tombe amoureux d'elle, il comprend qu'il va devoir trouver un moyen de s'extirper du mensonge dans lequel il s'est
enferré.
S'il est encore temps.
27 pages. Premier plat illustré en couleurs. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte. 2 planches d'images à découper.
Une collection complète et richement illustrée pour traiter aussi bien les thèmes sur les animaux, les phénomènes naturels, l'histoire ou
encore les arts !
Zéro ! Benjamin a complètement raté sa dictée. Ses parents décident de s’y essayer pour lui donner l’exemple et démontrer, bien malgré eux
et sous les rires de leur fils, qu’ils font aussi des fautes. Et pourquoi ne pas prolonger le jeu avec leurs amis lors d’un pique-nique au
soleil ? Ils seront une dizaine à plancher sur la dictée la plus difficile de la langue française : celle de Prosper Mérimée. La légende
prétend qu’il est impossible de ne pas y faire de fautes… Qui s’en sortira ?
Antoine Laurain porte un regard plein de tendresse et d’humour sur notre époque et ses différentes générations, autour de l’emblématique
devoir de notre enfance : la dictée, qui, replongeant chacun dans ses souvenirs, pourrait bien renouer les liens entre tous les personnages,
petits et grands, de cette histoire.
« C'était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m'a chargée de l'enquête, et ce que j'ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s'agissait pas d'un simple fait-divers, mais d'un drame attendu, d'un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l'expression soudaine d'une violence qu'on croyait endormie. » Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l'ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c'est le monde d'aujourd'hui que l'auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.
Le proces qui a rendu possible la legalisation de l'avortement
Mon corps, mon choix : un procès historique
En 1972, Marie-Claire Chevalier, enceinte à la suite d’un viol, est dénoncée pour avortement clandestin par son propre agresseur.
L’avortement est encore, à cette époque pas si lointaine, un délit passible d’une très forte amende et même d’incarcération. Sa mère qui a
tout mis en œuvre pour lui venir en aide, ainsi que des femmes ayant pris part aux événements, comparaissent elles aussi devant la justice,
pour complicité. Cette affaire dramatique tristement banale devient l’un des grands procès historiques par le concours de Gisèle Halimi,
avocate de toutes les grandes causes féministes et antiracistes. Elle s’empare de l’histoire de Marie-Claire et de sa mère, pour créer un
électrochoc médiatique, public et sociétal. Elle ne défend plus une jeune femme « coupable » d’avortement, elle attaque les lois et
politiques anti-abortives qui sévissent en France. Forte du soutien de grandes stars françaises, actrices, intellectuelles, journalistes
mais aussi personnalités politiques, Maître Halimi a pour objectif de provoquer une jurisprudence dont le tribunal de Bobigny devient le
théâtre.
Traitant d’un sujet qui aurait pu rester un fait divers, ce roman graphique, développé avec force et réalisme par Marie Bardiaux-Vaïente et
magnifié par Carole Maurel, revient sur l’histoire de celles qui ont préparé le terrain pour la loi Veil, promulguée en 1975. Un album
puissant, poignant, et nécessaire dans le contexte actuel. Marie-Claire fut le symbole de toute une génération, portée littéralement par sa
mère et son avocate, mais aussi par toutes celles qui vivent l’intolérable injustice de centaines de milliers de femmes chaque année, dont
les plus précaires sont les victimes les plus criantes.
Un édifiant plaidoyer pour la liberté et l’émancipation, à lire absolument.
Jusqu'ou peut on aimer ? Jusqu'à s'oublier.....
Le nouveau roman de Mélissa Da Costa nous plonge au coeur de l'intimité d'un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la
réalité de l'amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves.
Ce pourrait il que ce soit ça,
Cette bête noire qui remue dans ma poitrine,
Piétine, déchire, ronge tout autour d'elle,
Avec la férocité d'une hyène,
Ne me laissant qu'un trou béant dans le cœur
Et une sécheresse dans la gorge ?
La culpabilité.....
Se pourrait il que ce soit ça,
Aimer malgré soi ?
Aimer mal
Aimer sans savoir pourquoi
Aimer .....
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L'intégrale des jurons du capitaine
L'héroïsme singulier du Capitaine ne pouvait s'exprimer que dans une langue originale. Bien sûr, l'outrage garde chez lui la force
cathartique des bons vieux jurons, mais pour agonir l'ennemi, l'insulter à mort, pas de gros mots, très peu d'argot, jamais d'apostrophes
grossières. Ces “sordida verba” n'ont rien de sordide. Haddock s'inscrit dans la tradition des polémistes les plus virulents, qui, de
Rabelais à Vallès, Bloy ou Céline, se battent avec des mots contre les médiocres et les méchants. Grâce à lui, remis en circulation,
décrochés de leur usage convenu, arrachés à la routine, ces mots - dont certains, comme “bachi-bouzouk” ou “tonnerre de Brest”, sont devenus
des classiques – sont lancés en un jubilatoire et baroque mouvement qui leur donne une vigueur surprenante.
Le Haddock illustré est à la fois un lexique donnant signification et emploi des termes haddockiens et un instrument culturel présentant
explications historiques et étymologiques, modifications de sens, archaïsmes, régionalismes et haddockismes. Insultes, injures, jurons :
pour la première fois, tout l'arsenal des “mots” du Capitaine est présenté et analysé avec autant de sérieux que d'humour.
Edition de Jacques Dupont
Pêcheur d'Islande a sans doute souffert de son succès, considérable, et l'on ne relit plus beaucoup cette histoire d'amour qui fit tant
pleurer nos grands-mères. Le chef-d'oeuvre de Loti n'en recèle pas moins de nombreuses qualités. Avec une construction savante,
soigneusement équilibrée, un style sobre, à la limite de l'épure ("La mer, la mer grise"), des phrases ciselées, polies comme des galets,
Loti accomplit un véritable travail d'artiste et de peintre pour évoquer ces horizons blancs, immensément vides, qui déchirent le ciel
d'Islande. Lumières polaires irisées, brumes blafardes, soleils sans chaleur, impassibles et cruels, répondent aux tourments des coeurs,
annoncent les amours brisées par la mort, les noces du marin et de la mer. Artisan scrupuleux, Loti trouve ici le chemin d'une poésie à la
fois simple et profonde, où son chant s'épanouit en toute plénitude.
La Marie, navigue vers l'Islande emmenant à son bord les pêcheurs bretons qu'on appelle les "Islandais". Pourtant, la mer du Nord est
dangereuse, et chaque année, certains équipiers ne reviennent pas. Après avoir vécu à Paris, Gaud, une belle et douce jeune femme, revient
vivre en Bretagne. Elle tombe alors éperdument amoureuse de Yann, marin sur La Marie. Mais, lui, n'aime que la mer...
Prix Rrenaudot 2006
Version très simplifíée de certains conte de Charles Perrault pour enfants dans láprentissage de la lecture 7-10 ans
Merlin l'enchanteur, histoire adaptée pour jeune lecteur dans l'apprentissage du francais
Après la mort de son père, Luna et sa mère déménagent. Déboussolée, la jeune fille peine à nouer des amitiés et trouve refuge dans les livres qu’il lui a laissés et que son parrain lui envoie régulièrement. Un soir d’ennui, elle ouvre son ordinateur et se filme en parlant de sa dernière lecture. Elle signe Mal Lunée et poste le tout sur YouTube. Cette première vidéo littéraire est bientôt suivie par d’autres. Un embryon de communauté émerge autour d’elle. Luna est alors repérée par Élie, un jeune agent d’influenceurs qui lui propose de l’aider à développer sa stratégie de contenu. Catapultée sur le devant de la scène, Luna découvre un monde au sein duquel vie privée et vie publique se confondent. Dans cet univers aussi exaltant qu’éreintant, la spontanéité n’a plus sa place et chaque geste peut être lourd de conséquence. Dans quel monde Luna a-t-elle mis les pieds ? Comprend- elle vraiment tous les enjeux auxquels elle fait face ? Quel sera le prix à payer ? Quand le succès déferle sur elle, elle devient un personnage public, et également une cible.
Les écrivains-voyageurs quittant la France pour vivre la ruée vers l’or en Californie sont des aventuriers et des pionniers. De 1848 à 1915,
leurs récits de voyage se succèdent voire se superposent, tissant un réseau intertextuel qui fait évoluer le genre viatique et modifie
l’horizon d’attente du lecteur découvrant le Nouveau continent.
Cet essai présente une quarantaine de récits des voyageurs français en Californie. Il propose une typologie de ces voyageurs et voyageuses
ainsi qu’une analyse littéraire de leurs écrits. Après une contextualisation de ces figures d’écrivains-voyageurs du milieu du XIXe siècle
alors que le jeune État californien entre dans l’Union au moment de la découverte de l’or, la première partie de l’essai porte sur les
portraits des voyageurs (typologie, motivations du voyage, intertextualités). La deuxième partie concerne le récit de voyage : épopée et
ethnographie, realia et topoï californiens, naissance d’un nouveau genre littéraire, le « western littéraire » à la française. Enfin la
troisième partie de l’essai est l’étude de trois variantes significatives de ce nouveau genre qu’est le western littéraire : Madame de
Saint-Amant, le baron de Wogan, Ernest de Massey.
Nirina Ralantoaritsimba est docteure en littérature et civilisation françaises, spécialiste de littérature de voyage. Certifiée de Lettres
Modernes et diplômée d’un Master en Langue Française Appliquée, elle a enseigné le Français Langue Étrangère à l’École Pratique des Hautes
Études à Paris et à la Sorbonne d’Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis. Ses recherches transdisciplinaires actuelles portent sur l'écriture de
soi, l’interculturalité, les écrivaines-voyageuses en Afrique et les études post-coloniales.
Quand on a fait, comme le dit Seyoum avec cynisme, « de l’espoir son fonds de commerce », qu’on est devenu l’un des plus gros passeurs de la
côte libyenne, et qu’on a le cerveau dévoré par le khat et l’alcool, est-on encore capable d’humanité ?
C’est toute la question qui se pose lorsque arrive un énième convoi rempli de candidats désespérés à la traversée. Avec ce convoi
particulier remonte soudain tout son passé : sa famille détruite par la dictature en Érythrée, l’embrigadement forcé dans le camp de Sawa,
les scènes de torture, la fuite, l’emprisonnement, son amour perdu…
À travers les destins croisés de ces migrants et de leur bourreau, Stéphanie Coste dresse une grande fresque de l’histoire d’un continent
meurtri. Son écriture d’une force inouïe, taillée à la serpe, dans un rythme haletant nous entraîne au plus profond de la folie des hommes.
Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses
programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à
« la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et
sa soeur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin. Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon
d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort
des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs
différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et
régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Ecrit pas sa petite fille
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